Une inspirante Vénus visite la Nouvelle Lune

La Nouvelle Lune aura lieu le 29 Mars à 10h57 en temps universel, 11h57 à Paris, 6h57 à Montréal, 18h57 à Hong Kong.

Bonjour à toutes et à tous,

Le Soleil a rendez-vous avec la Lune à 9° du Bélier.

Cette première Nouvelle Lune de l’année astrologique dans ce signe de Feu est porteuse d’une force de vie impétueuse qui se traduit par une franche envie de s’engager dans une nouvelle aventure. Cependant, il y a de la subtilité vénusienne dans l’air.

Le Feu du Bélier est tempéré par l’Eau des Poissons. Nous savons que ces deux éléments, Feu et Eau, symboles des deux principes masculin et féminin, ne sont pas simples à conjuguer, et pourtant Vénus va réussir le prodige de créer l’harmonie qu’elle annonce dans ce ciel de Nouvelle Lune.

Observons de près notre Ciel du moment :
Nous allons assister à une éclipse partielle du Soleil qui aura un impact modéré. « Modéré » est d’ailleurs le terme qui convient parfaitement à la situation du moment qui demande du calme, de la pondération afin que les esprits cessent de s’échauffer.

Pour rappel : Pour qu’il y ait éclipse, il faut que le Nœud Nord soit conjoint au Soleil.

De fait, l’écart entre le Soleil en Bélier et le Nœud Nord en Poissons est de 11°34 ; un écart très large pour une conjonction, d’autant que de surcroît Soleil et Nœud Nord ne sont pas dans le même signe.

Traduction : On peut dire que cette éclipse est plutôt une éclipsette, cependant exactement l'impulsion douce mais profonde dont nous avons besoin pour nous préparer à vivre une grande Pâques.

D’autant que Vénus, la planète de la Paix, de l’harmonie et de la justice est elle, étroitement conjointe au Nœud Nord en même temps qu’à Neptune, ce qui, de fait, l’intronise comme le Maître du Ciel de cette Nouvelle Lune bien qu’elle soit rétrograde, ce qui pourrait faire penser qu’elle est en situation précaire. 

Oui, mais… Bien que rétrograde, elle vient de retrouver force et vigueur en entrant dans le signe des Poissons où elle est exaltée, pour un nouveau cycle de 584 jours.

Dans notre Ciel, nous verrons bientôt notre belle Vénus comme étoile du matin : elle aura alors fini sa rétrogradation qui s’achève à la prochaine Pleine Lune. Une synchronicité qui lui donne un sens essentiel étonnant sur de nombreux plans, dont le plan relationnel.

Pour l’heure, retenons bien déjà que la conjonction de Vénus et Neptune en Poissons ne se reverra pas de sitôt, car il nous faudra attendre plus d’un siècle et demi pour que ce phénomène céleste se reproduise. 

Rappelons également, pour se convaincre de la grandeur de l’événement, que Neptune est Maître des Poissons et Vénus y est en exaltation. Ces deux planètes sont donc chez elles en pleine puissance vibratoire, accompagnées de Saturne et du Nœud Nord.

Notons de plus un très signifiant chassé-croisé : Vénus sort du Bélier pour entrer en Poissons, Neptune sort des Poissons pour entrer en Bélier. Ce qui pourrait certes nous valoir des tourbillons intérieurs qui pourraient friser la confusion, vu que nous avons en plus un Mercure en rétrogradation, ce qui n’aide pas à avoir les idées claires. Pour compléter ce tableau céleste où tout est sens dessus dessous, Mars, le Maître de l’énergie Bélier, est en chute en Cancer, un signe clairement sous influence de la Lune qui est elle-même en Bélier… L’un est chez l’une, l’autre est chez l’un ! Encore de la confusion énergétique…

À qui pourrons-nous faire confiance pour remettre de l'ordre dans cette énergie Bélier qui ne sait plus où donner de la tête ?

À une Vénus exaltée bien sûr, bien aidée par Saturne qui se trouve lui aussi dans le signe de la compassion des Poissons. 

Vénus et Saturne étant les deux planètes Maîtres du signe de la Balance, le signe de l’équilibre comme son nom l’indique, nous allons devoir nous « battre » avec toute l’énergie martienne du Bélier, pour garder notre « équilibre » jusqu’à la prochaine Pleine Lune… qui sera justement dans le Signe de la Balance.

Que devons-nous combattre ?

Le signe du Bélier, dont le Maître est la planète Mars, est en relation directe avec le premier travail d’Hercule :

La capture des cavales mangeuses d’hommes. C’est dans ce mythe que se profile la réponse ! Diomède, le Roi de Thrace, possédait des juments qui se nourrissaient de chair humaine.

Eurysthée, l’instructeur d’Hercule, convaincu par Héra qui symbolise le Féminin divin, de l’importance d’amener Hercule à découvrir la puissance de l’Intelligence fondée sur la véritable maîtrise de la pensée avertit vigoureusement son élève « Ne soit pas si fier de tes exploits, pense à ton ami et découvre la nature de l’Intelligence ».

Le cruel et fougueux Diomède, fils de Mars, le Dieu de la guerre, prenait plaisir à voir ses cavales, élevées pour répandre la terreur, se ruer sur des pauvres gens paisibles pour les dévorer, provoquant d’affreuses souffrances.

Hercule, dans une ivresse égotique, trop heureux de se lancer sur la voie d’une quête spirituelle en se trouvant tellement intelligent, fondit sur les cavales avec une telle violence que les sauvages créatures furent rapidement mises en enclos.

Fier et engoncé dans une certitude aux idées courtes, Hercule en confia alors la garde à son ami Abdère, alors que, il fallait bien le reconnaître, celui-ci n’était pas le plus vigilant des bergers. 

Si bien qu’Abdère s’assoupit rapidement. Les terribles bêtes sautèrent les balustrades, dévorèrent le pauvre ami d’Hercule, pour à nouveau dévaster la contrée. Les cavales, animaux capables de s’auto-reproduire, symbolisent le flot des idées qui nous envahissent sans cesse quand notre mental est sans contrôle. Cela s’appelle gamberger, et c’est notre moi subtil qui disparaît alors dévoré par de sottes pensées qui font obstacle au véritable Moi.

Le héros dut se remettre au travail pour à nouveau capturer les juments de la terreur, mais cette fois dans l’esprit d’abnégation du disciple qui retrouve l’humilité.

Les cavales représentent notre mental égotique délirant.
Abdère, le petit ego avec son manque de vigilance et sa tendance à s’endormir très vite, c’est nous.
Diomède, c’est encore nous, quand de sombres envies guerroyantes encombrent notre intelligence.

Ce roi fou, qui fut lui-même dévoré par les monstres qu’il avait créés, avait quatre cavales dont il était particulièrement fier tant leur pouvoir destructeur s’avérait efficace.

Déinos : La crainte de faire face à son destin.
Lampos : La fausse lumière qui brille mais qui rend aveugle.
Podargos : Le pied léger qui symbolise la légèreté d’une pensée superficielle.
Xanthos : La colère qui jaunit notre teint, quand l’ictère touche notre foie.

Très chères Vénusiennes, très chers Vénusiens, qui auront su mettre leur petit ami Abdère, bien à l’abri des idées folles et des raisonnements insensées qui font croire que le faux est vrai.

Je vous souhaite de découvrir avec tout l’enthousiasme – En-Théos – porté par le Feu du Bélier, votre véritable ID. 

L’Intelligence Divine qui vous ouvre à votre propre intelligence, celle qui, soutenue par l’harmonie vénusienne, nous emmènera vers l’Âge d’Or que promet l’ère du Verseau.

Gardez la lumière

Philippe

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